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En mai 2022, l’emploi intérimaire (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) s’élève à 795 305 équivalents temps plein (ETP), en hausse de 6,7 % par rapport à mai 2021, progressant ainsi de 50 275 ETP sur un an. La croissance observée se situe toutefois 0,1 point en dessous de celle d’avril 2022 et 5,4 points en dessous de la tendance du premier trimestre 2022.
Les tendances sectorielles sont caractérisées par des évolutions contrastées :
Dans ce contexte, sur un an, toutes les qualifications sont orientées à la hausse, mais là aussi de façons variées.
Les effectifs intérimaires s’inscrivent en hausse (+6,7 %) au niveau national.
La majorité des secteurs sont en hausse
L’emploi intérimaire augmente dans les services (+18,4 %), le commerce (+10,5 %), l’industrie (+7,5 %) et le BTP (+0,7 %), mais diminue dans les transports (-7,2 %).
Toutes les qualifications augmentent
L’emploi intérimaire augmente chez les employés (+21,9 %), les ouvriers qualifiés (+6,6 %), les cadres et professions intermédiaires (+4,9 %) et les ouvriers non qualifiés (+2,6 %).
En mai 2022, le CDI Intérimaire représente 50 220 ETP, correspondant à 6,3 % des effectifs des agences d’emploi.
Dans un environnement économique appelant à renforcer la sécurisation des parcours, celles-ci ont accru le nombre de leurs salariés en CDII de 300 ETP en un an, correspondant à une hausse de 0,5 %.
Sur les territoires, le recours au CDII est nettement surreprésenté dans les Hauts-de-France (10,5 %), en Pays de la Loire (10,2 %) et en Bourgogne-Franche-Comté (8,5 %). C’est en Bretagne et en Ile-de-France (avec respectivement 3,8 % et 3,5 % des effectifs) que ce contrat demeure le moins développé.
La répartition géographique des CDII se concentre à plus de 40 % dans 3 régions caractérisées par une forte orientation industrielle : Hauts-de-France : 14,4 %, Auvergne-Rhône-Alpes : 13,5 % et Pays de la Loire : 13,8 %.
La majorité des régions sont en hausse
Les spécialisations sectorielles des bassins d’emploi ont un effet différenciant sur les évolutions géographiques. Parmi les régions métropolitaines, 4 d’entre elles, grâce au dynamisme retrouvé de certaines industries de pointe et du tourisme, enregistrent des croissances supérieure à 10 % : Bourgogne-Franche-Comté : +11,4 %, Bretagne : +17,2 %, Ile-de-France : +12,0 % et Occitanie : +11,8 %.