Bienvenue sur le site de Prism’emploi.
Acceptez-vous de répondre à quelques questions pour notre enquête de satisfaction ?
Vos remarques sont précieuses pour améliorer le site.
2019 a été une année contrastée pour les acteurs économiques en raison :
Au cours de l’année 2019, l’emploi intérimaire diminue de -4,4 %. Les évolutions mensuelles sont comprises entre -0,6 % et -6,7 % marquant une relative homogénéité au cours de la période.
Cette contraction correspond à une baisse d’environ 33 000 emplois intérimaires en équivalent temps plein qu’il faut toutefois nuancer :
La loi de cohésion sociale de janvier 2005, a élargi le champ d’action des agences leur donnant la possibilité d’exercer, conjointement à l’intérim, une activité de recrutement.
En 2019, avec 110000 recrutements soit une hausse de 5% par rapport à 2018, les agences d’emploi apparaissent comme le premier recruteur de France.
Courbe globale de l'évolution des effectifs intérimaires (par mois)
Les évolutions mensuelles au cours de l’année 2019 sont comprises entre -0,6 % et -7,6 %. Le point le plus haut est survenu en novembre.
Courbe de l’évolution du nombre de recrutements (par année)
Avec -8,1 %, c’est dans l’industrie que la dégradation est la plus accentuée (avec des baisses mensuelles relativement homogènes). Ce secteur utilisateur affronte en effet plusieurs vents contraires : durcissement de la conjoncture internationale, difficultés spécifiques au marché allemand et profonde mutation de la construction automobile. Dans ce contexte, l’intérim qui joue souvent le rôle de variable d’ajustement à la hausse comme à la baisse, a été durement impacté.
Le BTP connait en revanche en 2019 des tendances mensuelles comprises entre -3,8 % et 12,9 %. Cette variabilité s’explique car l’intérim y joue un rôle central pour affronter les fluctuations d’activité, très marquées dans ce secteur, tant pour des raisons climatiques que conjoncturelles. En moyenne l’intérim y progresse de 2,9 % en 2019.
La légère dégradation du secteur du commerce (-2,2 %) masque également des évolutions mensuelles heurtées, liées aux comportements de consommation probablement perturbés par les crises sociales.
Après avoir été le secteur le plus dynamique entre 2015 et le premier semestre 2018, le secteur transports et logistique se situe en dessous de la moyenne des secteurs avec un recul de 6,1 % en 2019. Comme l’industrie, il est particulièrement exposé au commerce extérieur, en partie responsable de la baisse. Cette dégradation doit toutefois être mise en perspective avec un effet de base élevé : l’intérim a augmenté depuis 2015 de 45 % dans ce secteur, soutenu en premier lieu par les activités logistiques. En outre, la dégradation s’est atténuée au troisième trimestre pour repartir à la hausse au 4ème trimestre (+5,6 %).
En 2019, comme l’année précédente, les Services apparaissent comme un relais de croissance solide (+1,6 %) sous le double effet d’un développement de l’emploi dans ces secteurs et d’une progression du recours à l’intérim.
Tendance annuelle des effectifs intérimaires par secteur d’activité
Évolution sur l’année des effectifs intérimaires de chaque secteur d’activité
L’élévation des qualifications des intérimaires s’est poursuivie en 2019, répondant aux besoins de compétences sur le marché du travail : les cadres et professions intermédiaires s’accroissent de +2,5 %, dans le même temps les employés reculent de -4,5 %, les ouvriers non-qualifiés de -5 % et les ouvriers qualifiés de -6,4 %.
Même si l’intérim concerne en majorité des emplois ouvriers, les « cols blancs » (employés, cadres et professions intermédiaires) comptent désormais pour 26 % des effectifs.
Tendance annuelle des effectifs intérimaires par qualification
En 2019, l’emploi intérimaire diminue dans l’ensemble des régions, à l’exception de la Bretagne (+1,0 %).
Au cours de l’année 2019, l’emploi intérimaire a enregistré une baisse de -4,4 % par rapport à 2018.
Évolution du nombre de CDI intérimaires depuis son entrée en vigueur
Plus de 82 000 CDI intérimaires ont été signés à fin décembre 2019.
Dans le prolongement des évolutions observées tout au long de l’année 2019 (-4,4 % en moyenne), le travail temporaire recule de -5,1 % en décembre.
Dans ce contexte, l’élévation du niveau des qualifications des intérimaires se poursuit : les cadres et professions intermédiaires continuent de progresser (+4,4 %), dans le même temps les employés reculent de -4,2 % et l’intérim ouvrier (qui compte pour 72 % des effectifs) diminue de -7,4 %.
La majorité des secteurs est en baisse
L’emploi intérimaire est en hausse dans les transports (+7,6 %), mais diminue dans les services (-3,7 %), le BTP (-3,8 %), le commerce (-5,5 %) et l’industrien(-10,2 %).
La majorité des qualifications diminuent
L’emploi intérimaire augmente chez les cadres et professions intermédiaires (+4,4 %). Il recule chez les employés (-4,2 %), les ouvriers non qualifiés (-7,4 %) et les ouvriers qualifiés (-7,4 %).
Toutes les régions sont en baisse
En décembre 2019, l’ensemble des régions voient leurs effectifs intérimaires diminuer.