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Une hausse constante mais irrégulière
Les tendances mensuelles ont été volatiles. La croissance comprise entre 4% et 9% au cours des 7 premiers mois est marquée par un ralentissement brutal en août (2,5%) puis par un rebond à la rentrée qui s’est amplifié tout au long du 4ème trimestre.
Tous les secteurs ont contribué au développement de l’emploi intérimaire en 2016
Deux des cinq grands secteurs sont caractérisés par un écart à la moyenne important :
L’industrie, comptant pour près de la moitié des effectifs intérimaires croît de 5,4%.
Avec 7,3 %, les services se situent sur un rythme de progression comparable à la moyenne des secteurs.
Le développement de l’intérim s’appuie sur des métiers plus qualifiés en 2016
La reprise du secteur du BTP a contribué au développement du nombre d’ouvriers qualifiés (+11,1 %). Par ailleurs, la spécialisation industrielle en France tend à se concentrer sur des emplois qualifiés.
Les résultats observés pour les cadres et professions intermédiaires (+8,4 %) sont portés par la dynamique du secteur des services, particulièrement visible dans les grandes agglomérations.
En 2016, l’emploi intérimaire progresse dans toutes les régions.
Les régions Pays de la Loire (+13,7%), Ile de France (+11,7%) et Hauts-de-France (9%) connaissent des croissances très au-dessus de la moyenne. L’intérim en Pays de la Loire bénéficie de la hausse du secteur industriel et de la logistique. La croissance en Île-de-France est principalement portée par le BTP, l’industrie et les transports. Enfin, l’intérim dans les Hauts-de-France tire parti d’une reprise dans les transports, le BTP et l’automobile.
Le Grand Sud (PACA, Nouvelle Aquitaine et Occitanie avec respectivement 3,5%, 2,8% et 2,1%) se positionnent toutefois très en dessous de la moyenne.
Succès confirmé du CDI intérimaire
A fin 2016, Prism’emploi comptabilise 13 187 CDI intérimaires (CDII) signés dans la profession.
Outil de la mise en œuvre de la flexisécurité à la française, le CDII traduit l’engagement du secteur du travail temporaire pour dynamiser la mise à l’emploi. Entré en vigueur en 2014, ce nouveau contrat s’est imposé sur le marché du travail comme une alternative permettant aux salariés intérimaires de bénéficier de la sécurité d’un CDI et de dispositifs de formation. Il permet aux entreprises utilisatrices de conserver la souplesse d’un recours au salarié pour des missions. L’entreprise de travail temporaire rémunère le salarié en CDII pendant les périodes d’intermission.
Après +9,5 % en novembre, la croissance de l’intérim confirme son accélération au quatrième trimestre avec +13,3 % en décembre (par rapport à décembre 2015). Il convient toutefois de noter que le calendrier de décembre 2016 (avec le positionnement des jours fériés le week-end) a favorisé l’activité.
Les bons résultats de cette fin d’année sont soutenus par l’accélération de la croissance de l’emploi intérimaire dans l’industrie qui passe de 6,6 % en novembre à 12,2 % en décembre. L’intérim tertiaire progresse de 14,1 % : dans le détail, les services de 11,2 %, le commerce de 7,3 % et la dynamique dans les transports se maintient avec 22,8 %. La croissance du BTP atteint 15,2 %.
Les deux catégories professionnelles qui créent le plus d’emplois intérimaires demeurent ce mois-ci les ouvriers qualifiés (17,4 %) et les cadres et professions intermédiaires (18,1 %).
Toutes les régions sont orientées à la hausse et 9 des 12 grandes régions métropolitaines enregistrent une croissance à deux chiffres.