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En novembre 2021, le travail temporaire (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) compte pour 782 880 emplois en équivalent temps plein (ETP), en baisse de 0,6 % par rapport à novembre 2019, correspondant à une baisse de 5100 ETP par rapport à la situation d’avant crise.
Après le rebond d’octobre (+1,6 %), l’emploi intérimaire se contracte de nouveau en novembre (-0,6 %) avec des différences marquées selon les secteurs :
Dans ce contexte, l’évolution des effectifs ouvriers, impactée par la situation dans le BTP et le moindre dynamisme dans l’industrie, est caractérisée par une baisse de -4,4 % des ouvriers qualifiés et une augmentation de +0,6 % des ouvriers non qualifiés. Les autres métiers, portés par la relative tertiairisation des effectifs, progressent de +3,7 % pour les cadres et professions intermédiaires et de +4,7 % pour les employés.
La majorité des secteurs sont en hausse
L’emploi intérimaire augmente dans les transports (+13,4 %), les services (+2,8 %), l’industrie (+0,5 %) et le commerce (+0,1 %), mais diminue dans le BTP (-15,8 %).
La majorité des qualifications sont en hausse
L’emploi intérimaire augmente chez les employés (+4,7 %), les cadres et professions intermédiaires (+3,7 %) et les ouvriers non qualifiés (+0,6 %), mais diminue chez les ouvriers qualifiés (-4,4 %).
LE CDI INTÉRIMAIRE
En novembre 2021, le CDI Intérimaire représente 48 176 ETP, correspondant à 6,2 % des effectifs des agences d’emploi.
Dans un environnement économique et sanitaire appelant à renforcer la sécurisation des parcours, celles-ci ont accru le nombre de leurs salariés en CDII de 4 660 ETP sur un an, correspondant à une hausse de 10,7 %.
Sur les territoires, la part du CDII est nettement surreprésenté dans les effectifs intérimaires en Pays de la Loire (9,6 %), dans les Haut-de-France (9,2 %) et en Bourgogne-Franche-Comté (8,6 %). C’est en Bretagne et en Ile-de-France (avec respectivement 4,2 % et 3,7 % des effectifs) que ce type de contrats demeure le moins développé.
La répartition géographique des CDII se concentre à plus de 40 % dans 3 régions caractérisées par une forte orientation industrielle : Haut-de-France : 14,2 %, Auvergne-Rhône-Alpes : 13,6 % et Pays de la Loire : 13,1 %.
LA FRANCE DES RÉGIONS
Novembre 2021 par rapport à novembre 2019
Huit régions sont en hausse
Les spécialisations sectorielles des bassins d’emploi ont un effet différenciant sur les évolutions géographiques. Parmi les régions métropolitaines, quatre d’entre elles, portées par l’essor des activités transport-logistique, enregistrent une croissance d’environ 3,0 % (par rapport à l’avant crise) : Nouvelle-Aquitaine avec 5,6 %, Centre Val de Loire avec 4,5 %, Pays-de-la-Loire avec 3,6 % et PACA avec 3,4 %.
A l’opposé la situation en Ile-de-France (-9,0 %) et en Bourgogne-Franche-Comté (-8,7 %) demeure préoccupante.