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Bilan de la première partie de l’année 2024 et perspectives

Prism’emploi présente un état des lieux de l’intérim et du recrutement et partage ses propositions en faveur de l’emploi responsable.
Le 16/10/2024
National
4 minutes de lecture

En 2024, le marché du travail temporaire se trouve au cœur d'une conjoncture économique et sociale complexe, marquée par une croissance incertaine, des tensions sur les compétences et des difficultés accrues dans de nombreux secteurs d'activité. Malgré l'effet temporaire des Jeux Olympiques sur la croissance, les incertitudes économiques, notamment la reprise tardive en Allemagne et la faible consommation des ménages, pèsent sur les perspectives de fin d’année. Les entreprises, confrontées à des fluctuations économiques et à un environnement mondial imprévisible, doivent plus que jamais trouver les compétences dont elles ont besoin.

En tant qu'indicateur avancé de la tendance du marché du travail, le secteur est souvent le premier à ressentir les effets d'un ralentissement économique. Dans ce contexte en forte tension, le secteur du travail temporaire enregistre une diminution de son activité, avec une baisse de -6,7 % depuis le début de l’année 2024. Ce déclin reflète les difficultés économiques rencontrées par plusieurs secteurs d’activité, particulièrement ceux qui sont habituellement moteurs de la demande en travail temporaire.

Le travail temporaire demeure un levier essentiel pour maintenir l’activité économique et garantir la flexibilité nécessaire aux entreprises en cette période incertaine. Au-delà de sa réactivité, le travail temporaire se distingue par son caractère responsable : il offre un cadre très protecteur aux salariés, comparable aux protections du CDI, leur permettant d'accéder durablement à un emploi sécurisé et accompagné.

Le travail temporaire s’impose également comme une solution d’insertion professionnelle pour les publics les plus éloignés de l'emploi. Il offre une porte d’entrée à ceux qui en ont besoin, comme les jeunes sans qualification, qui subissent un taux de chômage élevé ou les seniors, qui voient leur taux d’emploi diminuer avec l’âge (83 % des personnes ayant entre 50 et 54 ans étaient en activité en 2023, cette part chute drastiquement avec l’âge : de 77 % entre 55 et 59 ans, elle tombe à 38,9 % pour les 60-64 ans).

Dans cette dynamique, le secteur se prépare à relever les défis de 2025 en renforçant son rôle de « fabrique de compétences » et en accompagnant les réformes sociales et économiques en cours. Il aspire ainsi à devenir un acteur clé du plein emploi en France, aux côtés de France Travail, tout en continuant à promouvoir un modèle d’emploi responsable.

  

Pour en savoir plus, documents à télécharger ci-contre :

  • Le dossier de presse complet
  • Le support de présentation

 

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