L’intérim en Bourgogne-Franche-Comté porté par l’industrie
L’occasion de revenir sur l’activité des agences d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté, en hausse de 8,7 % sur ce début d’année 2017 après +5,7 % en 2016.
François Roux, délégué général de Prism’emploi, est venu exposer les propositions du syndicat pour réformer et dynamiser le marché du travail. Publiées en novembre dans le « Manifeste pour l’Emploi », elles visent à sécuriser les parcours des actifs et développer leur employabilité au plus près des besoins des entreprises.
POURSUITE DE LA HAUSSE DE L’INTERIM EN BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
La région Bourgogne-Franche-Comté représente 5,1 % de l’emploi intérimaire en France. En Bourgogne comme en Franche-Comté, l’activité économique repose en grande partie sur le secteur industriel, ce que l’on retrouve dans la structure des effectifs intérimaires. L’industrie représente ainsi presque 65 % du travail temporaire sur l’année 2016. La répartition entre les autres secteurs est plutôt équilibrée.

LA CROISSANCE SE CONFIRME AUSSI EN CÔTE D’OR
Dans le département de la Côte d’Or, la structure de l’activité intérimaire est semblable à ce qui s’observe au niveau régional. Plus de la moitié de l’emploi intérimaire s’exerce en 2016 dans l’industrie (53,7 %).

En Côte d’Or sur les deux premiers mois de l’année, l’emploi intérimaire est en hausse de 4,7 % après une hausse de 0,2 % en 2016.
CHIFFRES CLES1
Sur les deux premiers mois de l’année 2017, par rapport à la même période de l’année précédente, l’emploi intérimaire évolue ainsi :
- +8,7 % en Bourgogne-Franche-Comté
- +6,0 % en Bourgogne
- +11,1 % en Franche-Comté
- +4,7 % dans le département Côte d’Or
- La Bourgogne-Franche Comté représente 5,1 % de l’emploi intérimaire en France
- 366 agences d’emploi sont présentes en Bourgogne-Franche-Comté
POUR EN FINIR AVEC LES RIGIDITES ET LES DEFAILLANCES DU MARCHE DU TRAVAIL
Le monde du travail a profondément évolué depuis 25 ans. Face à l’éclatement des formes d’emploi, de multiples contrats ont vu le jour pour aboutir à une situation complexe qui ne satisfait aujourd’hui ni les salariés, ni les entreprises. Fort de ces constats, Prism’emploi livre dans son manifeste une réflexion pour refonder les rapports de travail, faire émerger de nouveaux équilibres entre actifs et employeurs et revitaliser le contrat social.
Au cœur de cette réflexion, la flexisécurité, qui permet de concilier les exigences de souplesse des entreprises et le besoin de sécurité des salariés, avant tout liée au développement de leur employabilité.
1Source : Prism’emploi, données cumulées janvier-février 2017 vs. janvier-février 2016