Baromètre Prism'emploi - l'emploi intérimaire en mars 2025

En mars 2025, l’emploi intérimaire, incluant les contrats de travail temporaire et les CDI intérimaires, s’établit à 670 000 équivalents temps plein (ETP), soit une diminution de 50 000 ETP par rapport à mars 2024, correspondant à un repli de 6,9 %. Cette tendance baissière s’inscrit dans la continuité des mois de janvier (-7,1 %) et février (-7,4 %), portant la moyenne trimestrielle à -7,1 %.
Le 13/05/2025
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COMMENTAIRE GÉNÉRAL POUR LE MOIS DE MARS 2025

En mars 2025, l’emploi intérimaire, incluant les contrats de travail temporaire et les CDI intérimaires, s’établit à 670 000 équivalents temps plein (ETP), soit une diminution de 50 000 ETP par rapport à mars 2024, correspondant à un repli de 6,9 %. Cette tendance baissière s’inscrit dans la continuité des mois de janvier (-7,1 %) et février (-7,4 %), portant la moyenne trimestrielle à -7,1 %.

La baisse de l’emploi intérimaire touche l’ensemble des secteurs d’activité, avec toutefois des disparités notables. L’industrie et le BTP enregistrent une contraction identique de 3,5 %, tandis que le tertiaire connaît des ajustements beaucoup plus marqués :

  • Le commerce voit son volume d’intérim reculer de 8,6 %, en lien avec la dégradation de la consommation des ménages ;
  • Les services, quant à eux, enregistrent une baisse de 9,6 %, notamment sous l’effet de nouvelles contraintes réglementaires dans les secteurs médico-sociaux ;
  • La situation est particulièrement préoccupante dans le secteur du transport et de la logistique, où l’emploi intérimaire chute de 15,3 % sur un an, une baisse qui affecte l’ensemble des sous-secteurs, en particulier les activités de poste et de courrier.

    

Sur le plan des qualifications, le recul de l’intérim impacte plus sévèrement les cadres et professions intermédiaires (-10,1 %) ainsi que les employés (-17,9 %), tandis que les ouvriers, qu’ils soient qualifiés (-5,8 %) ou non qualifiés (-3,0 %), sont relativement moins affectés.

  

Les effectifs intérimaires s’inscrivent en baisse (-6,9 %) au niveau national.

L’ensemble des secteurs est en baisse

L'emploi intérimaire diminue dans le BTP (-3,5 %), l’industrie (-3,5 %), le commerce (-8,6 %), les services (-9,6 %) et les transports (-15,3 %).

L’ensemble des qualifications est en baisse

L'emploi intérimaire diminue chez les ouvriers non qualifiés (-3,0 %), les ouvriers qualifiés (-5,8 %), les cadres et professions intermédiaires (-10,1 %) et les employés (-17,9 %).

   

LE CDI INTÉRIMAIRE

En mars 2025, le CDI Intérimaire représente 45 100 ETP, correspondant à 6,7% des effectifs des agences d’emploi.

Sur les territoires, le recours au CDII est nettement surreprésenté en Pays de la Loire (12,0 %), en Hauts-de-France (11,3 %) et en Normandie (9,0 %). À l’inverse, son poids reste plus modeste en Provence-Alpes-Côte d’Azur (3,8 %) et en Île-de-France (3,2 %).

Globalement, plus de 40 % des CDII sont localisés dans trois régions à forte intensité industrielle : Pays de la Loire (15,0 %), Hauts-de-France (14,2 %) et Auvergne-Rhône-Alpes (13,7 %).

 

    

LA FRANCE DES RÉGIONS

Mars 2025 par rapport à mars 2024.

Toutes les régions métropolitaines sont en baisse.

La baisse du recours à l’intérim est généralisée sur le territoire, avec des variations régionales allant de -4,3% dans les Hauts-de-France à -8,8% en Nouvelle-Aquitaine. Ces écarts régionaux traduisent des dynamiques économiques différenciées et impliquent des ajustements territorialisés dans la gestion RH des entreprises et des agences d’emploi.

 

  

 

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