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En avril 2022, l’emploi intérimaire (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) s’élève à 781 787 équivalents temps plein (ETP), en hausse de 6,8 % par rapport à avril 2021, progressant ainsi de 49 720 ETP sur un an. La croissance observée se situe toutefois 2,4 points en dessous de celle de mars et 6,5 points en dessous de celle de février, marquant un net ralentissement depuis deux mois.
Les tendances sectorielles au mois d’avril 2022 sont caractérisées par des évolutions contrastées :
Ces tendances sectorielles ont un impact direct sur l’évolution des métiers recherchés en intérim. La relative tertiarisation des effectifs se traduit par le développement des employés (+29,1 % sur un an) et des cadres et professions intermédiaires (+9,6 % sur un an).
Parallèlement au ralentissement de la croissance de l’industrie et à la baisse du BTP, les effectifs ouvriers sont, ce mois-ci, moins bien orientés :
Les effectifs intérimaires s’inscrivent en hausse (+6,8 %) au niveau national.
La majorité des secteurs sont en hausse
L’emploi intérimaire augmente dans les services (+21,3 %), le commerce (+17,5 %), l’industrie (+6,4 %) et les transports (+1,5 %), mais diminue dans le BTP (-9,0 %).
La majorité des qualifications augmentent
L’emploi intérimaire augmente chez les employés (+29,1 %), les cadres et professions intermédiaires (+9,6 %) et les ouvriers qualifiés (+6,2 %), mais diminue chez les ouvriers non qualifiés (-0,1 %).
En avril 2022, le CDI Intérimaire représente 51 411 ETP, correspondant à 6,6 % des effectifs des agences d’emploi.
Dans un environnement économique appelant à renforcer la sécurisation des parcours, celles-ci ont accru le nombre de leurs salariés en CDII de 3 157 ETP en un an, correspondant à une hausse de 6,5 %.
Sur les territoires, le recours au CDII est nettement surreprésenté dans les Hauts-de-France (10,8 %), en Pays de la Loire (10,3 %) et en Bourgogne-Franche-Comté (9,0 %). C’est en Bretagne et en Ile-de-France (avec respectivement 4,1 % et 3,8 % des effectifs) que ce contrat demeure le moins développé.
La répartition géographique des CDII se concentre à plus de 40 % dans 3 régions caractérisées par une forte orientation industrielle : Hauts-de-France : 14,4 %, Auvergne-Rhône-Alpes : 13,7 % et Pays de la Loire : 13,4 %.
Toutes les régions sont en hausse
Les spécialisations sectorielles des bassins d’emploi ont un effet différenciant sur les évolutions géographiques. Parmi les régions métropolitaines, 3 d’entre elles enregistrent des croissances supérieures à 10 % : Bretagne : 15,2 %, Ile-de-France : 13,6 % et Occitanie : 12,1 %.