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Veille média

Votre veille hebdomadaire

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Retrouvez chaque semaine, un condensé de l'actualité en presse nationale et régionale grâce à la veille media.

Veille media du 29 novembre au 06 décembre 2024

  

L'humeur globale
 

L’actualité de la semaine a été marquée par la chute du gouvernement de Michel Barnier, suite à l’adoption d’une motion de censure déposée par le NFP. Ce mercredi 4 décembre, 331 députés, issus de la gauche et du Rassemblement national, ont voté en faveur de cette motion. Le Premier ministre avait eu recours à l’article 49.3 en début de semaine pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale, dans un contexte parlementaire profondément divisé.

Les acteurs concernés mettent en garde contre les graves répercussions de l’absence de budget avant la fin de l’année, évoquant notamment une érosion du pouvoir d’achat pour les Français et l’impossibilité de recruter des policiers ou des militaires.

Lors d’une allocution le jeudi 5 décembre, Emmanuel Macron a annoncé son intention de former dans les prochains jours un « gouvernement d'intérêt général rassemblant toutes les étiquettes politiques » qui souhaitent y participer. Il a également déclaré qu’un texte de loi spécial serait élaboré sous dix jours pour garantir la continuité de l’État en attendant l’adoption d’un nouveau budget.

   

  

Ce qu'il faut retenir cette semaine 

     

L'actualité de Prism'emploi

Gilles Lafon, Président de Prism’emploi, est cité dans un article de News Tank RH, revenant sur le débat portant sur l’avenir du travail organisé dans le cadre du salon « Impact PME » de la CPME, le 28 novembre dernier.  Le montant de l’investissement formation annuel du travail temporaire, s’élevant à 700 millions d’euros, est mentionné. 

Par ailleurs, les chiffres du baromètre du mois de septembre ont été relayés dans un article du Figaro. 

   

 

 I. Actualités économiques
 

A) Bilan et perspectives

   

1. Alerte sur la croissance de la France et de l’Allemagne en 2025

L’OCDE abaisse ses prévisions de croissance, soulignant l’impact négatif des mesures budgétaires pour l’économie française. Mais s’abstient de commenter la crise politique. Le Figaro, 04.12.2024


2. La Dares confirme "un très fort ralentissement des entrées" en apprentissage en 2023

Après des taux de croissance à deux chiffres, le nombre d’entrées en apprentissage a continué à progresser en 2023, mais "de seulement 2 % sur un an", observe la Dares. Dans une étude publiée le 4 décembre 2024, la direction statistique confirme ainsi "un très fort ralentissement des entrées" en apprentissage, comme le montrait déjà une autre publication de début d’année. En légère baisse par rapport à la précédente estimation, les données mises à jour montrent que "les entrées augmentent toujours plus dans l’enseignement supérieur (+2 %) que dans l’enseignement secondaire (+1 %)". AEF Info, 04.12.2024


3. Croissance : le scénario noir de l'incertitude politique

La censure du gouvernement Barnier fait peser des risques sur l'activité économique du pays, renforçant l'attentisme des entreprises et des ménages. Certains économistes envisagent désormais la possibilité d'une « récession technique » cet hiver. Les Echos, 06.12.2024

 

 

B) Projections et propositions d’acteurs

 

1. Apprentissage : les critères de l’Igas pour un "financement complémentaire" des CFA liés à la qualité des formations

Comment expérimenter la "prise en compte de la qualité" pour un "financement complémentaire" des CFA ? C’est l’un des points du rapport de l’Igas sur la "régulation financière" des CFA mis en ligne le 21 novembre, deux scénarios pour le financement de ces établissements ; le système actuel étant "intrinsèquement inflationniste". Le premier vise à permettre aux branches professionnelles de moduler les niveaux de prise en charge à la hausse comme à la baisse dans le respect d’un cadrage financier fixé par l’État, en fonction du type de formation poursuivie. AEF info, 29.11.2024


2. Budget : les organisations patronales vent debout contre une éventuelle censure du gouvernement

Le patronat craint une France sans budget, qui « ouvrirait la porte à une crise de la dette dont les conséquences frapperaient de plein fouet les acteurs économiques. Le Parisien, 02.12.2024


3. Marc Ferracci : "Tant que l’Europe ne sera qu’un grand marché ouvert, nous serons des proies"

Automobile, acier, chimie : dans ces trois filières exposées à la concurrence des Etats-Unis et de la Chine, le ministre délégué chargé de l'Industrie prône la mise en œuvre immédiate de « plans d'urgence » au niveau européen. L’Express, 03.12.2024

 

 

II- Actualités politiques et règlementaires 
 

1. La censure inédite du gouvernement Barnier ouvre une période d'incertitude politique majeure

Le gouvernement de Michel Barnier a été censuré ce mercredi à l'Assemblée nationale après une alliance de la gauche et de l'extrême droite. Une première depuis 1962. De retour d'Arabie saoudite, Emmanuel Macron devrait rapidement nommer un nouveau Premier ministre. Les Echos, 04.12.2024


2. Impôt sur le revenu : la possibilité d'indexer le barème dans une loi spéciale fait débat

Le budget 2025 prévoit d'indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation. Si ce texte n'est pas voté, le barème de 2024 s'appliquerait et des millions de contribuables paieraient plus d'impôts. Les oppositions voient d'autres solutions pour indexer le barème. Les Echos, 04.12.2024


3. Pour sortir d’un budget maudit, « une loi spéciale » d’urgence puis un nouveau texte début 2025, annonce Emmanuel Macron

Le chef de l’Etat a enterré, jeudi, le projet de budget encore en discussion. Il promet d’ici à dix jours une loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, la première en quarante-cinq ans, avant la mise en chantier d’un nouveau texte. Le Monde, 05.12.2024


 

 

II- TRIBUNE
 

1. Pourquoi la censure du gouvernement Barnier affaiblirait l'économie française

L'économie française est fragile et l'instabilité politique pèse déjà sur l'investissement. Seuls des apprentis sorciers ou des inconscients peuvent souhaiter l'affaiblir dans un tel contexte, plaide le président de Forvia, Michel de Rosen. Les Echos, 03.12.2024
 

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