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En février 2024, l’emploi intérimaire (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) représente 698 800 équivalents temps plein (ETP), soit 50 000 ETP de moins qu’en février 2023, correspondant à une baisse de 6,7 % sur un an.
Après les tendances de décembre 2023 et de janvier 2024, perturbées par le positionnement des congés et par les intempéries, février 2024 retrouve une tendance comparable à celle des mois d’octobre et novembre 2023.
Dans le détail des activités utilisatrices, tous les secteurs sont orientés à la baisse par rapport à l’an dernier :
Dans ce contexte sectoriel, les métiers les plus qualifiés (cadres et professions intermédiaires : -1,5 %, ouvriers qualifiés : -2,6 %) sont moins touchés que ceux des premiers niveaux de qualification (employés : -10,9 %, ouvriers non qualifiés : -11,2 %).
Tous les secteurs sont en baisse
L'emploi intérimaire diminue dans le BTP (-3,1 %), les transports (-7,1 %), les services (-7,1 %), l’industrie (-7,3 %) et le commerce (-9,6 %).
Toutes les qualifications sont en baisse
L'emploi intérimaire diminue chez les cadres et professions intermédiaires (-1,5 %), les ouvriers qualifiés (-2,6 %), les employés (-10,9 %) et les ouvriers non qualifiés (-11,2 %).
En février 2024, le CDI Intérimaire représente 48 000 ETP, correspondant à 6,9 % des effectifs des agences d’emploi.
Sur les territoires, le recours au CDII est nettement surreprésenté en Pays de la Loire (12,0 %) dans les Hauts-de-France (11,6 %) et en Normandie (9,1 %). C’est en Bretagne et en Ile-de-France (avec respectivement 3,8 % et 3,4 % des effectifs) que ce contrat demeure le moins développé.
La répartition géographique des CDII se concentre à plus de 40 % dans 3 régions caractérisées par une forte orientation industrielle: Pays de la Loire : 14,7 %, Hauts-de-France : 14,5 %, et Auvergne-Rhône-Alpes : 13,3 %.
Février 2024 par rapport à février 2023.
La plupart des régions métropolitaines sont en baisse.
Dans le détail géographique, à l’exception de PACA (+1,5 %), dont la tendance bénéficie d’un effet de base plus favorable (février 2023 était caractérisé dans cette région par un recul de -9,4 % contre -2,6 % en moyenne), toutes les régions enregistrent des évolutions négatives sur un an. C’est en Bourgogne-Franche-Comté, avec -10,4 %, que la baisse est la plus marquée.